Sophrologue et animatrice de yoga du rire
Comme vous, je suis passée par des moments difficiles dans ma vie. Très jeune j'ai dû affronter la mort prématurée de ma mère à l'âge de 52 ans. Je n'étais pas prête à la laisser partir, à vivre sans son soutien maternel.
Je me suis retrouvée seule face à ma peine et ne sachant qu'en faire, je l'ai enfui au plus profond de moi afin de ne plus y songer. Ne la voyant plus, elle n'existait plus.
J'ai fonctionné ainsi pendant des années, niant mes chagrins. Seule la colère avait droit de citer et souvent elle emportait tout sur son passage.
A l'époque, si j'avais pu recourir à une oreille attentive, cela m'aurait très certainement aidé à surmonter ce deuil plus rapidement que ce ne fût le cas.
En cela la sophrologie m'a énormément apporté, me permettant de reconnaître et comprendre mes émotions. Elles avaient le droit d'être. C'était OK pour moi de les exprimer, mais sans me laisser submerger par elle. Ce deuil, que je n'avais pas pu faire il y a 30 ans, j'ai enfin pu le faire. J'ai pu accepter sa maladie, ses souffrances et sa mort comme faisant partie intégrante de la vie.
Après quasiment trente années à travailler en tant qu'assistante commerciale au sein d'un service de transport exceptionnel, j'ai effectué un virage à 180°. J'avais besoin de donner du sens à ma vie et l'une de mes préoccupations premières était d'apporter du mieux-être dans la vie de mes contemporains. Au départ, je ne savais pas trop dans quelle direction aller et puis je suis tombée sur un livre fort intéressant qui m'a donné une piste de réflexion.
En effectuant des recherches sur Internet j'ai trouvé l’école AD Formation à Pont à Mousson qui paraissait me convenir. En discutant avec la directrice de l'établissement et en poussant un peu plus loin ma réflexion, le métier de sophrologue correspondait à mes aspirations dans le sens où il me permettrait d'accompagner mes contemporains vers un mieux-être dans leur vie quotidienne en leur donnant des outils (respiration, relaxation, visualisation) pour accéder à leur plein potentiel.
Après une journée découverte fin Avril, j’ai rejoint l’école le 18 Mai 2019. Et une nouvelle vie a commencé pour moi où j’ai fait mieux connaissance avec moi-même, où j’ai compris comment je fonctionnais, quelles étaient les émotions et les mémoires qui me régissaient. Cette année m’a permis de grandir comme jamais auparavant.
Une fois mon certificat de sophro-relaxologue obtenu en Juillet 2020, j’ai poursuivi ma route en suivant les cours de S2 pour devenir sophrologue. Il s’agissait d’approfondir ce que j’avais déjà vu au cycle 1 afin de me permettre par la suite d’accompagner les personnes le désirant sur un bout de chemin vers un mieux-être.
Mais ce que j’apprécie le plus, c’est la sophro-nature. En effet, faire une séance dans la nature amplifie les bienfaits de la sophrologie. Elle apporte une dimension supplémentaire, notamment en développant les 5 sens et en accentuant encore davantage la détente grâce aux senteurs diffusées par la végétation. J’ai suivi en Mars 2021 la formation sophro-balade de Cécile Miclo pour me permettre d’accompagner sereinement des personnes en extérieur. C’était un moment magique.
J’ai voulu y associer le yoga du rire, car le rire a de nombreux bienfaits. Il booste entre autre notre système immunitaire, réduit le stress et l’hypertension artérielle, ainsi que la douleur en sécrétant des endorphines, les hormones du bonheur. Je me suis formée au yoga du rire à l’Ecole du Rire.
Je suis membre de la Chambre Syndicale de la Sophrologie.